Actualité publiée le 09 octobre 2023 

Erasmus Day 2023 à ESIEE-IT

Résumé
Semaine du 9 octobre : toute cette semaine, nous vous partageons le témoignage de Hugo, un de nos apprentis parti en mobilité d’études à l’étranger dans le cadre du programme Erasmus+.
Visuel
Erasmus Day 2023
Description

ESIEE-IT est signataire de la Charte Erasmus+. A ce titre, elle fait partie d’un réseau d’écoles et d’universités à l’international qui promeut l’échange d’étudiants en Europe.

ESIEE-IT déploie son savoir-faire en matière d’ingénierie pédagogique dans le cadre de partenariats internationaux avec des institutions d’enseignement supérieur partout dans le monde.

Découvrez les Erasmus Days 2023 à ESIEE-IT au travers des témoignages de Hugo !

Paragraphes

Erasmus Days 2023 à ESIEE-IT

Le programme Erasmus signifie European Community Action Schema for the Mobility of University Students. C’est une initiative mise en place en 1987 promouvant, au départ, la mobilité des étudiants à travers l’Europe. L’objectif est de vivre dans un pays étranger afin de découvrir une nouvelle culture et manière d’enseigner. Il permet aux jeunes de moins de 30 ans de découvrir un mode de vie différent. C’est également l’opportunité de développer des compétences nouvelles et de s’ouvrir davantage de perspectives professionnelles. En effet, une mobilité Erasmus implique de communiquer et d’étudier dans une nouvelle langue, généralement l’anglais. Cela conduit l’étudiant à perfectionner sa compréhension et son expression orales. Il peut ainsi envisager de trouver un emploi dans une entreprise étrangère, voire dans une entreprise locale dans le pays d’accueil.

Le programme a évolué en janvier 2014 pour devenir Erasmus+. Cela implique qu’il est désormais possible de partir à l’international et pas seulement dans des pays européens. Le programme devient également ouvert à d’autres profils et n’est plus restreint aux seuls étudiants. Le but est d’ouvrir le programme Erasmus aux personnes ayant des opportunités restreintes du fait de leur âge, leur milieu social ou encore leur zone géographique. On retrouve ainsi dans ces nouveaux profils des demandeurs d’emploi, des bénévoles et des enseignants.

Partir étudier dans un pays étranger implique de se préparer au niveau administratif mais également au niveau personnel. La première chose à faire est de vérifier les dates de validité de sa carte d’identité ou de son passeport. Les délais pouvant être longs, il est important de s’y prendre en amont[1]. Vivre à l’étranger implique de souscrire à une assurance santé. En effet, les coûts pour accéder à des soins ne sont pas les mêmes en fonction des pays et peuvent rapidement devenir élevés par rapport à la France. Il est également nécessaire de vérifier que vous possédez bien une carte européenne d’assurance-maladie. Les démarches administratives impliquent de vérifier auprès de son opérateur téléphonique et sa banque que des frais supplémentaires ne sont pas à prévoir, respectivement pour les échanges téléphoniques et les transactions bancaires. Concernant ces derniers, une recommandation est d’ouvrir un compte dans une banque en ligne en parallèle de votre compte bancaire traditionnel. Ces banques permettent en effet généralement de payer dans des devises étrangères sans frais supplémentaires.

Une mobilité Erasmus implique un certain coût avec le loyer, les activités à faire sur place pour découvrir le pays et l’alimentation. Certains pays d’accueil ont également un coût de la vie supérieur à la France. En prenant en compte ces différents éléments, il est ainsi judicieux de se renseigner sur les différentes bourses disponibles : OPCO (pour les étudiants avec un contrat d’apprentissage), bourses Erasmus… Le dernier point concernant la partie administrative est le logement. Dans la plupart des pays d’accueil, il sera possible de passer par l’université d’accueil pour être mis en contact avec des résidences étudiantes dédiées aux étudiants Erasmus, moins chères que des logements classiques. Il y a parfois une liste d’attente pour les logements, c’est pourquoi il est fortement conseillé de transmettre ses vœux le plus tôt possible.

L’aspect personnel est également à considérer lorsque l’on souhaite réaliser une mobilité Erasmus. En premier lieu, il peut être intéressant de développer ses compétences linguistiques, tant pour l’anglais, qui sera vraisemblablement la langue utilisée en cours, que pour la langue locale (dans mon cas : le suédois). S’intégrer et connecter avec la population se trouve en effet grandement facilité lorsque l’on connaît ne serait-ce que les rudiments de la langue. Aborder un passant suédois avec un « hej hej » permettra tout de suite de capter son attention et de démontrer notre intérêt pour sa culture plutôt qu’un simple « hello ». Il est finalement toujours important de savoir quel numéro appeler en cas d’urgence ; c’est pour cela qu’il est conseillé de récupérer une liste des numéros d’urgence de la ville d’accueil (en n’oubliant pas de toujours composer le 112 pour tout appel d’urgence dans un pays européen).

Sources :

https://info.erasmusplus.fr/erasmus/102-qu-est-ce-qu-erasmus.html

https://www.cairn.info/erasmus-et-la-mobilite-des-jeunes-europeens--9782130581260-page-1.htm

https://www.lemonde.fr/campus/article/2022/01/20/pour-ses-35-ans-erasmus-reve-de-mobilite-pour-tous_6110183_4401467.html

https://agence.erasmusplus.fr/2022/01/06/erasmus-erasmus-quelles-differences/

https://etudiant.lefigaro.fr/international/etudier-a-l-etranger/detail/article/les-dix-commandements-pour-bien-preparer-son-annee-erasmus-21287/

 


[1] Information intéressante : il est possible de renouveler ces deux documents d’identité en même temps  ce qui permet d’éviter de refaire une seconde fois les démarches.

Pour ma mobilité Erasmus, j’ai choisi de m’orienter vers la Suède avec l’université de Skövde située à deux heures de Stockholm. Lorsque je suis arrivé à la gare de Skövde, j’ai tout de suite été accueilli par une élève faisant partie de l’association étudiante de l’université qui m’a conduit jusqu’à mon taxi. J’ai été agréablement surpris par l’accompagnement de l’université suédoise qui, dès le premier jour, a fait en sorte que je puisse m’installer le plus rapidement possible dans mon logement étudiant. L’accompagnement ne s’est pas arrêté ici ; les élèves Erasmus étaient en effet invités à une semaine d’introduction avant que les cours ne commencent. L’objectif était de faire connaissance avec les autres étudiants Erasmus, avoir un aperçu des différentes activités sociales de l’association étudiante, nous familiariser avec l’université, ses environs et son fonctionnement ainsi que de nous faire découvrir le mode de vie suédois. Pour ce dernier point, un fika[1] a été organisé avec la mairesse de la ville. Pour conclure cette semaine d’introduction, des étudiants appartenant à l’association étudiante nous ont accompagnés pour une promenade en centre-ville afin de nous présenter les différents magasins ou lieux d’intérêts et enfin, un tour de la ville et de ses alentours en bus nous a été proposé.

 Le point qui m’inquiétait le plus avant ma mobilité Erasmus était la communication orale : est-ce que j’arriverai à comprendre ce qu’on allait me dire en anglais et à m’exprimer en retour ? En effet, il est rare de pouvoir exercer son expression dans une autre langue au quotidien. Bien que j’aie pu exercer ma compréhension en privilégiant de regarder des films et séries en version originale, ou encore des interviews permettant d’avoir un flux de conversation qui se rapproche davantage de la réalité, je n’ai jamais véritablement eu l’occasion de tester mon expression orale dans un contexte réel. Cette inquiétude s’est toutefois très vite dissipée au bout des premiers jours de la semaine d’intégration avec les autres étudiants Erasmus. Je me suis en effet rendu compte que les niveaux d’anglais étaient assez hétérogènes, certains avaient des difficultés alors que d’autres semblaient déjà être bilingues. Cependant, la communication, même avec les personnes rencontrant le plus de difficultés, s’est rapidement fluidifiée. L’avantage d’une mobilité Erasmus est que la situation est la même pour tout le monde : nous provenons tous d’un autre pays dont la langue, pour la plupart, n’est pas l’anglais ; il n’y a pas de jugement et l’entraide immédiate m’a tout de suite mis à l’aise et fait disparaître toute inquiétude.

La progression à l’oral de l’anglais a été, pour ma part et beaucoup d’autres, fulgurante. Je me rappelle encore de la différence entre le premier jour lorsque j’essayais de me rappeler de la formulation de phrases anglaises les plus basiques et la fin de la semaine d’intégration où je discutais facilement avec n’importe quel interlocuteur. Le fait d’être constamment dans un environnement où tout le monde s’exprime en anglais implique une courbe d’apprentissage exponentielle. Cette constante présence de la langue tout au long de la journée est le contexte idéal pour s’améliorer rapidement à l’oral. C’est ainsi que, bien que deux autres français m’aient accompagné au cours de cette mobilité, nous avons rapidement essayé de communiquer en anglais, même entre nous. Même si cela était confortable de revenir au français, le risque était de se reposer trop souvent sur notre langue natale. Un autre point qui a largement favorisé cette progression orale est la culture suédoise qui intègre complètement l’anglais dans son quotidien. Je n’ai en effet rencontré que peu ou pas d’interlocuteurs suédois ne parlant pas un anglais parfait. Cette facilité d’échange en anglais m’a finalement permis d’échanger avec un nombre de personnes très important.

 

Toutefois, un point à soulever est que, lors d’une mobilité Erasmus, les personnes rencontrées vont généralement être d’autres étudiants Erasmus. En effet, c’est avec eux que l’on va cohabiter et rencontrer dans un premier temps, ce qui va intrinsèquement créer des liens forts. A cela s’ajoute le fait que, comme évoqué précédemment, il est plus facile de s’identifier entres étudiants Erasmus qui vivent la même expérience, loin de leur pays respectif. Des sessions d’échanges, encore une fois autour de fika, ont cependant été organisées par l’université de Skövde afin de rapprocher les étudiants étrangers et les étudiants suédois souhaitant par exemple effectuer à leur tour une mobilité Erasmus


[1] Mot suédois désignant une pause-café, habitude très populaire en Suède.

J’ai eu la chance lors de ma mobilité de participer à un séjour en Laponie du 14 au 20 mars. Ce voyage a été organisé par l’association ESN (Erasmus Student Network), l’une des associations étudiantes la plus importante en Europe avec une présence dans 40 pays dont la Suède. Cette aventure démarre le mardi 14 mars à la gare de Skövde où nous allons embarquer dans le bus qui va nous emmener 20 heures plus tard dans la ville de Björkliden au nord de la Suède. Ce trajet en bus est l’occasion de faire la connaissance de nos compagnons de route pour ce voyage. En effet, bien que la majorité était des étudiants Erasmus de Skövde que je connaissais déjà, d’autres étudiants Erasmus se sont également joints à nous ; une nouvelle occasion de découvrir de nouvelles cultures. J’ai pu comprendre que nous étions sur le point d’arriver lorsque j’ai aperçu à travers les vitres du bus une lumière verte s’agitant dans le ciel : une aurore boréale.

norvège Après l’arrivée à Björkliden et la découverte de nos logements, il a fallu rapidement nous reposer pour « survivre » à la journée du lendemain. C’est en effet le jeudi que le départ pour Narvik en Norvège était prévu. Comme rite de passage, notre guide Aki nous a amenés jusqu’à un lac gelé juste en dehors de la ville pour s’y baigner. Je ne pourrais pas dire si le pire était le contact de mes pieds sur le sol enneigé ou bien le passage de ma tête sous l’eau glacée qui m’a instantanément coupé la respiration. Cet exercice de baignade en température (très) froide a cependant des bénéfices pour le corps, le renforçant et permettant de soigner des problèmes cardiovasculaires. Cette tradition qui remonte au début des années 1900 dans les pays scandinaves repose sur le fait d’alterner un bain glacé avec un sauna afin de rendre résistant au froid.

Aurore boréale aperçue au milieu de la nuit sur la route vers Björkliden

 

Le vendredi était la journée que j’attendais le plus. Au programme : promenade en chiens de traîneau et visite d’une ferme d’élevage de rennes tenue par un Sámi. La première moitié de cette journée a été dédiée au « Husky Lodge », un chenil de huskys à Kiruna. Nous avons pu faire une promenade de 20 minutes autour du chenil dans des embarcations tirées par des chiens de traîneau. Un thé chaud nous a ensuite été offert dans une hutte autour d’un feu de bois. Nous avons ainsi pu discuter du fonctionnement du chenil avec les employés et des conditions de vie des chiens, qui était un sujet important pour tous les participants.

 

norvège

Promenade en chiens de traîneau

 

 

 

 

 

Nous nous sommes ensuite dirigés dans l’après-midi vers un espace d’élevage de rennes tenu par un représentant du peuple Sami. Ce peuple autochtone évolue dans la région de Laponie : zone qui s’étend du nord de la Norvège jusqu’à la péninsule de Kola en Russie, en passant par la Finlande et la Suède. Ce territoire est ainsi intégré à plusieurs pays qui y imposent leurs règles et menacent le mode de vie des Samis. Je me suis donc rendu compte du privilège que ce représentant Sami nous a accordé en nous permettant de le rencontrer et d’interagir avec les rennes de sa ferme.

Le dernier jour a été rythmé par la dernière activité de ce voyage : le stage de survie en milieu arctique. Après avoir marché jusqu’à un lac gelé, nos deux accompagnateurs nous ont fait une démonstration de pêche :

· Etape 1 : creuser un trou à l’aide d’une perceuse à glace jusqu’à atteindre l’eau sous l’épaisse couche de glace.

· Etape 2 : récupérer la neige autour du trou pour se construire une chaise de fortune (la pêche peut durer plusieurs heures).

· Etape 3 : s’installer confortablement et s’armer de patience pour espérer attraper quelques poissons.

· Etape 4 : déguster !

Nous nous sommes malheureusement arrêtés à l’étape 3 car aucun participant n’a réussi à capturer un poisson. Il s’agissait ainsi plus d’un temps de méditation que d’une session de pêche dans notre cas.

La deuxième partie de ce stage a été la fabrication d’un abri complet dans la neige pour être capable de résister à une tempête de neige. Il était composé d’un espace de vie dans lequel le feu sera placé, d’un espace de repos creusé profondément sous la neige pour se maintenir au chaud et enfin, de sièges de part et d’autre du feu. L’activité a rapidement débordé d’une heure sans que nous nous en rendions compte, chaque groupe souhaitant finaliser son abri.

A ma grande surprise, il n’y a pas eu autant de participants par rapport aux autres activités ; ce que je trouve très malheureux étant donné la richesse de l’apprentissage qui nous a été fourni, nous faisant (presque) oublier le froid glacial de cette région. Cette activité était très intéressante et je la considère comme un incontournable si vous avez la chance d’aller en Laponie, cela afin de réellement s’imprégner du mode de vie de ces espaces enneigés.

L’aspect le plus important dans une mobilité Erasmus est la diversité des cultures que cela nous amène à rencontrer. Chaque culture, chaque individu a une vision qui lui est propre et c’est cette diversité qui permet de vivre une expérience Erasmus complète. Il est ainsi intéressant de se pencher sur ce que chaque personne a pu ressentir sur sa propre expérience : chaque séjour est différent et s’imprégner de ces différences permet de ressortir enrichi de cette mobilité.

Pourquoi avez-vous choisi de partir en Erasmus ?

« Le fait de savoir que le programme Erasmus aurait un impact très favorable sur ma future carrière a été l'élément déclencheur qui m'a incitée à me lancer dans cette expérience. Être confrontée à des personnes d'autres cultures, avec des langues et des coutumes différentes, fait de vous un professionnel plus complet et plus compétitif car cela vous donne une vision plus large et plus globale. » Katherine (Costa Rica)

« J'ai décidé de participer au programme Erasmus pour sortir de ma zone de confort (littéralement), découvrir de nouvelles cultures et rencontrer des amis dans le monde entier. » Yiğit (Turquie)

Avez-vous apprécié votre séjour ? Quel est votre meilleur souvenir ?

« Oui, beaucoup ! Mon meilleur souvenir est l’évènement ESN Sea Battle car j'y ai rencontré énormément d'étudiants internationaux. » Annika (Allemagne)

« J'ai vraiment apprécié chaque moment de mon Erasmus, du premier au dernier jour. J'ajouterais même qu'à partir du moment où j'ai commencé à poser ma candidature, je prenais déjà plaisir à penser à ce que serait l'expérience Erasmus. Quant à mon meilleur souvenir, je dirais que c'est de voir mon évolution, de voir comment la personne qui a quitté Erasmus est plus confiante, plus préparée, plus sociable et plus heureuse que la personne qui est arrivée. » Katherine (Costa Rica)

« Mon expérience d'échange en Suède a été vraiment fantastique, elle m'a apporté beaucoup de joie et m'a permis de m'épanouir. L'immersion dans une nouvelle culture, l'interaction avec des personnes de toute origine, l'exploration d'une ville et d'un pays magnifiques ont été des moments forts. Le meilleur souvenir de mon expérience d'échange est lorsque des étudiants de nombreux pays se sont regroupés pour organiser un "buffet international". Nous nous sommes réunis pour partager nos spécialités culinaires, chacun cuisinant un plat de son pays. Cuisiner ensemble, expérimenter de nouvelles cuisines et apprécier la diversité des cultures ont favorisé un fort sentiment d'unité et d'amitié. Cette rencontre stimulante et enrichissante a permis de nouer des relations durables. » Jaysmita (Inde)

Avez-vous rencontré des difficultés pendant votre séjour ?

« Il a été très difficile de s'adapter à un pays totalement différent parce que vous quittez votre maison et vos amis, c'est un véritable défi de s'y habituer. Cependant, une fois que vous aurez dépassé cette "solitude" et que vous aurez rencontré de nouveaux amis, votre environnement Erasmus deviendra votre nouvelle maison. » Yiğit (Turquie)

« J'ai parfois eu des difficultés à l'université car les cours proposés ne sont pas très nombreux par rapport à ce que j'étudie. » Annika (Allemagne)

« Si mon expérience de mobilité a été pleine de joie et de progrès personnels, elle n'a pas été sans difficultés. Le fait de vivre dans un pays étranger comportait son lot de défis. Les limitations linguistiques ont nécessité de la patience et de la persévérance afin de communiquer avec succès dans les situations de la vie quotidienne. L'adaptation à un nouveau système scolaire et la navigation dans un nouvel environnement ont présenté leurs propres défis. Cependant, j'ai considéré ces défis comme des occasions de développement personnel, de dépassement de ma zone de confort et de résilience. » Jaysmita (Inde)

Était-ce difficile de communiquer au début ? Avez-vous ressenti une amélioration de votre anglais ?

« J'ai constaté une amélioration très sensible de mon niveau d'anglais, de la fluidité avec laquelle je parle, ainsi qu'une augmentation significative de mon vocabulaire. Si je devais souligner un aspect qui est le plus important pour moi, ce serait la confiance que j'ai acquise en communiquant en anglais. » Katherine (Costa Rica)

« La communication a d'abord été difficile en raison de la barrière linguistique. La Suède a sa propre langue, le suédois, qui n'est pas ma langue maternelle. Cependant, l'expérience d'échange a fourni un cadre unique dans lequel l'anglais était largement parlé, ce qui a permis aux étudiants internationaux de communiquer efficacement. Mes compétences en anglais se sont progressivement améliorées grâce aux interactions avec les autres étudiants et la population locale. Les conversations, les cours dispensés en anglais et l'immersion dans une atmosphère anglophone ont contribué à renforcer ma confiance et mon aisance dans la langue. Non seulement j'ai amélioré mon anglais, mais j'ai également eu l'occasion d'apprendre quelques phrases fondamentales en suédois, ce qui a considérablement élargi mes compétences linguistiques. » Jaysmita (Inde)

« Au début, j'ai eu du mal à parler couramment et à communiquer mes idées à mes amis étrangers. Mais après quelques mois, mon anglais s'est considérablement amélioré et j'ai pris l'habitude d'utiliser l'anglais quotidiennement. » Yiğit (Turquie)

Quels conseils pourriez-vous donner à quelqu'un qui voudrait tenter la même expérience ?

« Participez aux activités proposées aux étudiants étrangers, en particulier lors des premières semaines. Prenez également le temps de voyager à travers le pays. Je vous recommande vivement de vivre dans un dortoir avec des étudiants internationaux. » Annika (Allemagne)

« Si vous envisagez de participer à un programme d'études à l'étranger, voici quelques conseils :

  • Renseignez-vous sur votre destination et sur l'établissement d'accueil : la culture, le système scolaire et le mode de vie du pays que vous comptez visiter. Renseignez-vous sur les cours et les perspectives d'emploi offerts par l'université d'accueil.
  • Planifiez et organisez à l'avance : commencez la procédure de candidature suffisamment tôt pour avoir le temps d'obtenir les documents nécessaires. Préparez votre logement et votre budget bien à l'avance.
  • Apprentissage des langues : Si vous vous rendez dans un pays dont la langue ne vous est pas familière, envisagez d'apprendre quelques phrases de base avant de partir.
  • Sur le plan académique et culturel, soyez proactif : saisissez les possibilités de formation offertes par l'université d'accueil. Participez aux discussions en classe, aux activités extrascolaires et à la recherche de diverses perspectives culturelles. Vous élargirez ainsi vos perspectives et enrichirez votre expérience globale.
  • Restez en contact avec vos amis et votre famille restés au pays, tout en vous efforçant de nouer des liens significatifs avec d'autres étudiants internationaux et des locaux. Pour rencontrer de nouvelles personnes et tirer le meilleur parti de votre voyage, rejoignez des groupes, des organisations ou participez à des événements.
  • Abordez cette opportunité avec un esprit ouvert et la volonté de sortir de votre zone de confort. Acceptez de nouvelles expériences, cherchez activement à nouer des liens avec des personnes d'horizons divers et immergez-vous complètement dans la culture locale.

Dans l'ensemble, cette expérience peut être transformatrice et enrichissante. C'est l'occasion d'élargir vos horizons, d'acquérir de nouvelles perspectives et de créer des souvenirs pour la vie. » Jaysmita (Inde)

« Je suggère à chacun de choisir un endroit complètement différent de sa propre culture. J'ai choisi la Suède car je savais que ce serait l'expérience la plus différente et unique pour moi. Bien qu'il ait été difficile de s'habituer au pays au début, je suis vraiment satisfait de mon choix. Je suis heureux d'avoir rencontré des amis extraordinaires (comme Hugo) tout au long du voyage. Bonne chance pour votre expérience Erasmus ! » Yiğit (Turquie)

« Quelles que soient nos actions et nos décisions, le temps ne s'arrête pas et n'attend personne ; c'est pourquoi donner du sens à celui qu’on possède peut donner une valeur supplémentaire à notre vie. Alors osez et offrez-vous le cadeau de vivre une telle expérience car Erasmus fait partie de ces choses qu'il faut faire une fois dans sa vie, qui vous remplira de grands moments et d'un épanouissement personnel unique. Une fois que vous serez intégré à votre environnement Erasmus, mon conseil serait d'en profiter au maximum, d'être ouvert à essayer de nouvelles choses et surtout de profiter de l'occasion et de se construire un réseau international. » Katherine (Costa Rica)

Titre
Erasmus à ESIEE-IT - 2023

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